Catégorie : Test & Mesure     21/06/2006

Rohde & Schwarz : Analyseur de spectre 50 GHz et banc de mesure de bruit de phase

Analyseur de spectre jusqu'à 50 GHz et banc de mesure de bruit de phase (selon la méthode PLL) en un seul appareil. A 1 GHz et un offset de 10 MHz, le bruit de phase est de –170 dBc (1 Hz) ; le point d'interception du troisième ordre est de +25 dBm typique et le plancher de bruit, de –160 dBm

Rohde et Schwarz innove avec son analyseur FSUP : il vient en effet d'introduire un nouveau type d'équipement de mesure qui propose pour la première fois un appareil spécialement conçu pour réaliser les mesures de bruit de phase et caractériser les sources de signaux RF. Cet appareil bénéficie de longues années d’expérience dans les analyseurs de spectre de haute qualité ainsi que dans les oscillateurs et synthétiseurs à faible bruit. Il est le seul au monde à combiner un analyseur de spectre avec un banc de mesure de bruit de phase jusqu'à 8, 26.5 ou 50 GHz.

En plus d' un analyseur de spectre, un banc de mesure de phase était jusqu’alors nécessaire en R&D et en production d’équipement de transmission de haut de gamme. Sur des modules d’émission/réception doivent notamment être mesurés le bruit de phase des oscillateurs, les harmoniques, le temps d’établissement et la puissance émise dans les canaux adjacents. Avec le FSUP, les utilisateurs bénéficieront désormais d’un banc de test plus simple et plus flexible à un prix nettement inférieur.

Pour mesurer le bruit de phase, l'appareil compare le signal de l’objet sous test au signal d’une source de référence. Le FSUP peut utiliser une référence externe ou interne à cet effet. Avec une source de référence interne et pour une fréquence d'entrée de 640 MHz, le niveau de bruit de phase du FSUP est de -136 dBc/Hz à un offset de 10 kHz et de 165 dBc à 10 MHz.



L'option R&S FSUP-B60 est en fait une deuxième voie de réception. Cette structure symétrique permet une corrélation croisée entre les deux voies d'accès. Le FSUP élimine ainsi le bruit inhérent non corrélatif des sources de référence internes, ce qui permet d’améliorer la dynamique de jusqu'à 20 dB, selon le nombre d'échantillons.